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Le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) préconise des sanctions administratives et judiciaires contre les fautifs du drame survenu à Liancourt.
Dans un rapport sur le drame survenu à Liancourt le 25 janvier 2023 au cours duquel sept policiers ont été assassinés, le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) fait un ensemble de recommandations. Entre autres, l’organisation préconise que les responsabilités soient fixées et que des sanctions administratives et judiciaires soient prises contre les fautifs.
« Il est de la responsabilité du directeur général Frantz Elbé de prendre les dispositions pour que la lumière soit faite sur le carnage produit le 25 janvier 2023 à Liancourt et définir les responsabilités administratives, judiciaires et autres afin de contenir ce problème dans la hiérarchie de l’institution, sinon les victimes seront bientôt jetées aux oubliettes à l’instar de celles de Village-de-Dieu et d’autres, un autre drame surviendra, la police s’effondrera… », recommande le CARDH dans ce rapport de 11 pages, consulté par Juno7.
Le CARDH préconise que « le rapport sollicité par le Conseil supérieur de la police nationale (CSPN) soit suivi d’effets. « Le rapport approfondi sollicité par le Conseil supérieur de la police nationale (CSPN), dont le ministre de la Justice est le premier vice-président, doit être suivi d’effets en termes de décisions disciplinaires, administratives, judiciaires et autres », recommande-t-on.
L’organisation de défense de droits humains demande également aux partenaires internationaux d’exiger la lumière sur ce drame tout en respectant leurs engagements envers la PNH. « Les partenaires internationaux doivent exiger que les autorités policières et judiciaires rendent compte de ce qui s’est passé à Liancourt et prennent des sanctions disciplinaires, administratives et judiciaires contre les coupables [..]», lit-on dans ce rapport.
S’adressant aux institutions de la société civile, le CARDH souhaite qu’elles se mettent au côté de la police pour parvenir à une vraie institution de sécurité. « Les organisations et personnalités de la société civile doivent s’investir pour que la lumière soit faite sur le drame, mais surtout pour avoir une vraie force de police avec les moyens nécessaires », souhaite-t-il, soulignant que la police nationale est la seule force de sécurité opérationnelle dont dispose le pays.
Concernant les policiers, l’organisation dirigée par Gédéon Jean soutient qu’ils doivent s’allier à d’autres groupes de la société pour obtenir justice pour leurs frères d’armes et avoir de bonnes conditions de travail. « Tout en respectant les principes de l’institution et en continuant à garantir l’ordre, les policiers doivent rester mobiliser pour qu’ils obtiennent justice pour leur frère d’armes et les moyens nécessaires pour faire leur travail, sinon ils seront victimes à tour de rôle… », soutient l’organisation.
Pour rappel, sept policiers ont été assassinés le 26 janvier 2023 à Liancourt, commune du département de l’Artibonite, par des bandits armés. Un rapport du service départemental de renseignements soumis à la Direction départementale de l’Artibonite (DDA) soutient que ces assassinats ont été commandités par des hauts gradés de l’institution en vue de faire échec aux efforts du directeur départemental et de l’assassiner.
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